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18 février 2015 3 18 /02 /février /2015 23:45
Bernard-Marie Koltès | © Elisa Ruiz

Bernard-Marie Koltès | © Elisa Ruiz

Communiqué


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Les Trois Coups.com


Fleur Pellerin, ministre de la Culture et de la Communication, se réjouit de l’entrée des archives de Bernard‑Marie Koltès dans les collections du département des Arts du spectacle de la Bibliothèque nationale de France.

Les manuscrits de ses œuvres les plus célèbres, comme Quai ouest, Roberto Zucco ou la Fuite à cheval loin dans la ville, mais également des documents moins connus et plus personnels du dramaturge, sont désormais accessibles à tous, constituant de précieuses données pour la recherche théâtrale.

Ces archives viennent ainsi enrichir notre patrimoine collectif, autour d’un auteur plus que jamais étudié et joué dans nos écoles comme sur toutes les scènes du monde.

La ministre tient à saluer et à remercier François Koltès qui, par ce don exceptionnel, contribue à la valorisation de l’œuvre de son frère et à la qualification de nos collections.

Paris, le 18 février 2015

Les Trois Coups


Lire aussi « Quai ouest », opéra de Régis Campo (critique),
Opéra national du Rhin à Strasbourg

Lire aussi « Bernard-Marie Koltès », de Brigitte Salino, a paru aux éditions Stock (annonce)

Lire aussi « Dans la solitude des champs de coton »,
de Bernard-Marie Koltès (critique), place du Petit-Palais
à Avignon

Lire aussi « Sallinger », de Bernard-Marie Koltès (critique), Théâtre de Ménilmontant à Paris

Lire aussi « Sallinger », de Bernard-Marie Koltès (critique), M.A. scène nationale de Montbéliard

Lire aussi « Roberto Zucco », de Bernard-Marie Koltès
(critique), Théâtre des Treize-Vents à Montpellier

Lire aussi : « Dans la solitude des champs de coton »,
de Bernard‑Marie Koltès (critique), Théâtre des Lucioles
à Avignon

Lire aussi « Dans la solitude des champs de coton »,
de Bernard‑Marie Koltès (critique), Le Lucernaire à Paris

Lire aussi « Dans la solitude des champs de coton »,
de Bernard‑Marie Koltès (critique), Théâtre du Pavé à Toulouse

Lire aussi « Roberto Zucco », de Bernard‑Marie Koltès
(critique), Théâtre de la Tempête à Paris

Lire aussi « Dans la solitude des champs de coton »,
de Bernard‑Marie Koltès (critique), Off d’Avignon 2012,
Caserne des pompiers à Avignon

Lire aussi « Procès ivre », de Bernard-Marie Koltès (critique), Théâtre du Soleil à Paris

Lire aussi « Combat de nègre et de chiens »,
de Bernard‑Marie Koltès (critique), Théâtre national
de la Colline à Paris

Lire aussi « Le Jour des meurtres dans l’histoire d’Hamlet »,
de Bernard‑Marie Koltès (critique), C.D.D.B. de Lorient

Lire aussi « Le Retour au désert », de Bernard-Marie Koltès
(critique), Théâtre de la Ville à Paris

Lire aussi « Le Jour des meurtres dans l’histoire d’Hamlet »,
de Bernard‑Marie Koltès (critique), Théâtre de la Bastille
à Paris


www.culturecommunication.gouv.fr

www.facebook.com/ministere.culture.communication

https://twitter.com/MinistereCC

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 17:35

Communiqué


Annonce

Les Trois Coups.com


Il n’est pas si facile de plaire si longtemps et à de si larges
publics.

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Roger Hanin | © D.R.

Pour des millions de Français, la disparition de Roger Hanin est celle du commissaire Navarro, rôle qu’il a tenu durant près de vingt ans avec tant de succès. Pour autant, sa carrière ne s’y résume résolument pas. On se souviendra ainsi de l’acteur du Coup de sirocco et du Grand Pardon, ou encore des films qu’il tourna avec Claude Chabrol, où il se parodia avec beaucoup d’humour en incarnant le « Tigre ». Quelques années plus tôt, un autre grand cinéaste, Luchino Visconti, lui avait offert un très beau rôle dans ce qui est devenu un classique du septième art, Rocco et ses frères.

La célébrité qu’il devait au cinéma et à la télévision ne doit pas faire oublier que Roger Hanin venait du théâtre. Il était profondément heureux d’avoir pu, tout au long de sa carrière, incarner les grands rôles du répertoire, d’avoir joué Shakespeare, Molière, Claudel, Beckett.

Chassé du lycée par les lois antisémites de Vichy, Roger Hanin s’est engagé dans les grands combats de la cité, depuis qu’à moins de 20 ans il avait rejoint les Forces françaises libres. Il restera pour chacun de nous une belle incarnation de cette culture qui sait se faire à la fois populaire, engagée et exigeante, et qui sait toucher le plus grand nombre sans jamais renoncer à son ambition d’élever le public et de lui offrir ce qu’il y a de meilleur.

Mes pensées émues vont à sa famille et à ses proches.

Paris, le 11 février 2015

Les Trois Coups


www.culturecommunication.gouv.fr

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5 février 2015 4 05 /02 /février /2015 15:35

Communiqué


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Les Trois Coups.com


La Semaine de la langue française et de la francophonie, rendez-vous des amoureux des mots, fêtera son vingtième anniversaire du 14 au 22 mars 2015.

semaine-de-la-langue-francaise-615

Cette nouvelle édition illustrera la capacité d’accueil de notre langue. En effet, le français n’a jamais cessé d’intégrer à son lexique des mots venus d’ailleurs, tels « séraphin » (hébreu), « sorbet » (arabe), « tulipe » (turc), « pyjama » (persan), « vanille » (espagnol) ou « accordéon » (allemand), qui ont traversé une ou même plusieurs frontières avant d’arriver jusqu’à nous.

Les évènements phares de cette vingtième édition

– Bal francophone à la Maison des métallos

Un grand bal francophone marquera le lancement de la 20e édition de la Semaine de la langue française et de la 17e édition du Printemps des poètes. Tandis que la « Bâronne de Paname », qui fait revivre dans les rues ou dans des lieux clos le bal populaire, animera cette soirée, des comédiens déclameront des poèmes tirés principalement du répertoire poétique francophone.

Le vendredi 13 mars à 20 h 30

– La Journée de la langue française dans les médias audiovisuels

Sous l’égide du Conseil supérieur de l’audiovisuel, les différents acteurs de l’audiovisuel sont invités à consacrer leurs grands rendez-vous quotidiens à la langue française. Interviews, documentaires, jeux, et chansons francophones rythmeront cette journée.

Le lundi 16 mars 2015

– Valois au rythme de la Semaine de la langue française

À l’occasion des vingt ans de la Semaine de la langue française et de la francophonie, le ministère ouvre ses portes à toutes les formes d’expression littéraire et artistique. Sieste littéraire, bal littéraire, concours d’orthographe ou bien encore match d’improvisation entre collégiens, nombreux sont les évènements qui durant trois jours, célébreront la langue française.

Lors du lancement de cette Semaine, Fleur Pellerin remettra le prix Raymond-Devos de la langue française qui récompense chaque année un artiste dont l’œuvre ou l’action contribue au progrès de la langue française, à son rayonnement et à sa promotion.

Les 16, 17 et 18 mars

Une semaine, 70 pays, 1 500 évènements

La Semaine de la langue française et de la francophonie offre l’occasion de fêter la langue française à travers 1 500 évènements artistiques (expositions, ateliers d’écriture, spectacles, dictées…) dans les écoles, bibliothèques, librairies, musées, entreprises, maisons de retraite, hôpitaux…

– La Semaine dans les musées et monuments nationaux

Cette année, les musées et monuments nationaux célébreront la langue française à travers différentes initiatives : découverte des collections permanentes et ateliers d’écriture au musée de l’Histoire de l’immigration, concours de nouvelles présidé par François Morel à la B.P.I. du Centre Pompidou, slam et ateliers tout public au Mu.C.E.M., initiation au théâtre d’improvisation au château de Versailles…

– La Semaine dans le monde

Adoptée dans 70 pays, la Semaine est un temps fort du calendrier pour le réseau culturel français : spectacle vidéo-musical à Bruxelles, grand buffet de la francophonie à l’Alliance française de Kuala-Lumpur (Malaisie), découverte de la gastronomie des pays francophones à l’Institut français de Finlande, projet multimédia pour les élèves du secondaire et les étudiants en Turquie, quiz, tombola et gourmandises françaises à Milton Massachusetts (États-Unis)…

Les grands témoins : des personnalités qui incarnent la Semaine

Selon le principe du « parrain pluriel » initié en 2013, plusieurs personnalités francophones ont accepté d’incarner la Semaine : Denis Podalydès, David Foenkinos, Agnès Desarthe, Daniel Picouly, Frédérick Gersal, Carole Martinez, Jean‑Michel Ribes, Alex Vizorek, YAC, Fred Pellerin. Découvrez, sur le site de la Semaine, les mots étrangers qu’ils aiment employer, ceux qui les charment et ceux qui les exaspèrent…

Parlez-vous français : un peu, beaucoup, à la folie ?

La Semaine de la langue française et de la francophonie et ses partenaires lancent un test de personnalité sur Facebook, du 16 février au 22 mars : « Parlez-vous français : un peu, beaucoup, à la folie ? ». Les internautes sont invités à répondre à dix questions qui leur permettront de réfléchir à leur manière d’utiliser la langue française. Êtes-vous favorables à l’accueil de mots étrangers ? Considérez-vous le français comme une espèce menacée ? Faites-vous la guerre aux anglicismes ? Déterminez votre profil : « franco-franglais », « franco-latiniste », « franco-djeune », « franco-cosmo » ou « franco-traducteur ».

Un quiz pour les juniors sera proposé sur le blog du magazine Okapi, afin de faire découvrir aux enfants et adolescents les mots français venus d’ailleurs…

Les Trois Coups


Retrouvez l’ensemble des évènements en France et à l’étranger sur le site de la Semaine www.semainelanguefrancaise.culture.fr

Et sur Facebook : www.facebook.com/dismoidixmots

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 20:37

« Les Enfants du soleil »


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Les Trois Coups.com


Pour les lecteurs du journal

5 invitations pour deux personnes pour le mercredi 4, jeudi 5, vendredi 6 février 2015 à 20 h 30

Réservations auprès de florent.bracon@lemonfort.fr et tania.ribeiro@lemonfort.fr

Le Monfort • 106, rue Brancion • 75015 Paris

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« les Enfants du soleil » | © Mario Del Curto

D’après Maxim Gorki

Adaptation et mise en scène : Mikaël Serre

Avec :

– Nabih Amaraoui (Legor)

– Servane Ducorps (Elena)

– Cédric Eeckhout (Protassov)

– Marijke Pinoy (Melania)

– Thierry Raynaud (Boris)

– Bruno Roubicek (Vaguine)

– Claire Vivianne Sobottke (Liza)

Assistante à la mise en scène : Céline Gaudier

Dramaturgie : Jens Hillje

Scénographie et costumes : Nina Wetzel

Collaboration à la scénographie : Florence Emery

Collaboration aux costumes : Miriam Marto

Vidéo : Sébastien Dupouey

Musique : Nils Ostendorf

Lumières : Sébastien Michaud

Construction décor : ateliers du Théâtre Vidy-Lausanne

Coproduction : La Comédie de Reims / Théâtre Vidy-Lausanne

Maxim Gorki

Enfant pauvre et autodidacte, formé par les errances de sa jeunesse, journaliste à ses débuts, ses écrits littéraires le rendent très vite célèbre.

Auteur de nouvelles mettant en scène les misérables de la Russie profonde, de pièces de théâtre comme les Bas-fonds ou de romans socialement engagés comme la Mère, publié en 1907, il racontera aussi sa vie dans une trilogie autobiographique. Dès ses débuts littéraires, Gorki partage l’idéal des partis progressistes. Plusieurs fois emprisonné pour ses prises de position, en particulier lors de la révolution de 1905, qui lui inspira les Enfants du soleil, il quitte la Russie et voyage aux États-Unis.

À son retour en 1906, il doit s’exiler à Capri pour des raisons à la fois médicales et politiques. Amnistié en 1913, il rentre en Russie et reste proche de Lénine et des révolutionnaires, mais formule des critiques dès novembre 1917. Il reçoit à nouveau des menaces du pouvoir en place : inquiet et atteint de la tuberculose, il quitte la Russie en octobre 1921 et se fixe de nouveau dans le sud de l’Italie en 1924.

Encouragé par Staline, il revient plusieurs fois en U.R.S.S. après 1929 et s’y réinstalle définitivement en 1932 : il devient un membre éminent de la nomenklatura soviétique et participe à la propagande du régime qui l’honore, mais le surveille en même temps. Il meurt en juin 1936 dans des circonstances encore troubles pour certains…

Les Trois Coups


Le Monfort

Établissement culturel de la ville de Paris

Codirection Laurence de Magalhaes et Stéphane Ricordel

106, rue Brancion • 75015 Paris

Locations : 01 56 08 33 88

www.lemonfort.fr

Spectacle du 4 au 14 février 2015 à 20 h 30

25 € | 12 €

Durée : 1 h 45

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30 janvier 2015 5 30 /01 /janvier /2015 17:35

Bousculons les classiques !


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Les Trois Coups.com


Situé au carrefour de quatre arrondissements populaires de Paris, le Théâtre de Belleville aspire depuis 2011 à faire la part belle à la jeune création, en donnant la voix à un théâtre contemporain accessible, ambitieux et toujours plus curieux.

Le Théâtre de Belleville propose deux créneaux pour donner de la visibilité au travail de compagnies émergentes dans le cadre d’une réinterprétation de textes du répertoire.

Le spectacle doit être basé plus ou moins librement sur un grand texte du répertoire théâtral classique (français ou étranger) et s’inscrire dans une démarche d’actualisation radicale. Ces grands textes ont passé l’épreuve du temps, mais qu’avons-nous à dire aujourd’hui de façon pertinente (ou impertinente) et actuelle (tant sur le fond que sur la forme) au travers de ces œuvres ? That is the question !

Deux créneaux pourront être attribués :

– Été 2015 : 6 à 8 semaines entre le 15 juillet et le 13 septembre 2015 (du mardi au dimanche)

– Hiver 2015-2016 : 6 à 8 semaines entre le 1er décembre et le 15 février 2015 (du mercredi au dimanche).

Ces exploitations se feront dans le cadre d’une coréalisation à 50 %-50 % avec un apport financier du théâtre concernant le budget de communication.

Modalités de candidature

Pour proposer un spectacle, merci de nous adresser par e-mail et par courrier avant le 21 février 2015 un dossier de présentation complet détaillant l’équipe et faisant apparaître les intentions de jeu et de scénographie. N’hésitez pas à y joindre d’éventuels visuels ou extraits vidéo et à nous tenir informés si des représentations sont prévues en région parisienne.

Les spectacles retenus seront reçus pour un entretien au cours du mois de mars.

Envois

Courriers : Théâtre de Belleville • 94, rue du Faubourg-du-Temple • 75011 Paris

E-mails : contact@theatredebelleville.com, objet « Bousculons les classiques »

Les Trois Coups


Plus d’infos sur www.theatredebelleville.com

https://fr-fr.facebook.com/theatre.debelleville

https://twitter.com/belleville_tdb

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19 janvier 2015 1 19 /01 /janvier /2015 16:31

Airelle Besson sur le pavois


Par Jean-François Picaut

Les Trois Coups.com


Lundi 19 janvier 2015, l’Académie du jazz a rendu public son palmarès pour l’année 2014. Nous vous invitons à le découvrir.

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Airelle Besson | © Jean-François Picaut

Depuis 1955, l’Académie du jazz décerne chaque année ses distinctions honorifiques à des musiciens, des disques et des livres de tous les univers du jazz. Blues, soul et gospel ne sont pas oubliés.

Cette année, c’est au foyer du Théâtre du Châtelet à Paris que le palmarès a été dévoilé. Ce sont deux trompettistes que nous aimons bien, Airelle Besson et Ambrose Akinmusire, qui ont obtenu les deux distinctions les plus convoitées.

Airelle Besson, artiste associée au Théâtre municipal de Coutances dans la Manche, trompettiste, compositrice et chef d’orchestre, a décroché le très convoité prix Django-Reinhardt, récompensant le meilleur musicien français de l’année. Juste reconnaissance pour cette jeune femme attachante qui a connu une année 2014 très prolifique, marquée notamment par la parution de Prélude, son album en duo avec Nelson Veras.

Le grand prix de l’Académie du jazz pour le Meilleur Disque publié en 2014 est revenu à Ambrose Akinmusire. Le trompettiste américain est récompensé pour The Imagined Savior Is far Easier to Paint (Blue Note/Universal).

Le prix du Disque français est allé au quartette de Stéphane Kerecki (contrebasse). Il récompense, comme meilleur disque enregistré par un musicien français, l’album Nouvelle vague (Out Note/Harmonia mundi) enregistré avec John Taylor (piano), Émile Parisien (saxophone soprano) et Fabrice Moreau (batterie), avec la participation de Jeanne Added (voix).

On trouve ensuite, ex-aequo, John Taylor (piano) et Michael Wollny (piano) pour le prix du Musicien européen destiné à récompenser un artiste pour son œuvre ou son actualité récente. Autres ex-aequo, pour le prix de la Meilleure Réédition ou du Meilleur Inédit : Patrick Frémeaux pour l’ensemble de ses rééditions jazz et Sidney Bechet en Suisse (coffret de 4 C.D. United Music Foundation).

Les autres prix

• prix du Jazz classique : Tchavolo Schmitt (guitare) pour Mélancolies d’un soir (Label Ouest) ;

• prix du Jazz vocal : Sinne Eeg pour Face the Music (Stunt/UnaVolta Music) ;

• prix Soul : Mali Music pour Mali Is… (ByStorm-R.C.A./Sony) ;

• prix Blues : The Robert Cray Band pour In My Soul (Provogue/Wagram) ;

• prix du Livre de jazz, deux nouveaux ex-aequo : Laurent Cugny pour Une histoire du jazz en France (tome I : Du milieu du xixe siècle à 1920) (Outre mesure) ainsi que Jean‑Luc Katchoura et Michelle Hyk‑Farlow pour Tal Farlow, un accord parfait, a Life in a Jazz Guitar (Paris Jazz Corner).

La période des fêtes est passée, mais il n’y a pas de bon moment pour se faire plaisir. Les amateurs de jazz trouveront à coup sûr parmi ces lauréats de quoi charmer leurs yeux et leurs oreilles. 

Jean-François Picaut


http://www.academiedujazz.com/

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2 janvier 2015 5 02 /01 /janvier /2015 18:51

« Les Cahiers de Nijinski »


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Les Trois Coups.com


Pour nos lecteurs :

10 × 2 places en invitation pour le samedi 10 janvier à 20 h 30 

Les personnes intéressées doivent téléphoner pour confirmer leur venue au 01 46 03 71 17 en précisant qu’elles viennent de la part des « Trois Coups ».

cahiers-de-nijinski-300Création

Texte : Vaslav Nijinski

Texte français et adaptation : Christian Dumais‑Lvowski

Mise en scène : Daniel San Pedro et Brigitte Lefèvre

Avec : Clément Hervieu-Léger de la Comédie-Française et Jean‑Christophe Guerri de l’Opéra de Paris

Du jeudi 8 au dimanche 18 janvier 2015

(du mardi au samedi à 20 h 30, dimanche à 16 heures, relâche le lundi)

« Je suis Nijinski qui meurt quand il n’est pas aimé. »

« Je cacherai tous mes cahiers, car les gens n’aiment pas la vérité. »

Vaslav Nijinski, le plus grand danseur de son temps, fut adulé en Europe et en Amérique, avant de sombrer dans la folie.

Vaslav Nijinski n’a pas trente ans lorsqu’il commence la rédaction de ces cahiers. Durant six semaines, il écrit sur la vie, la mort, les sentiments, Diaghilev, la douleur, Dieu, la danse, à en perdre la raison.

Celui qui maîtrisait à la perfection cet art de l’équilibre propre aux plus grands danseurs, celui qui émerveillait le public par des sauts d’une grâce et d’une puissance jamais vues, vacille irrémédiablement, bascule comme à l’intérieur de lui-même.

Dense, violente, incohérente, fulgurante, sa prose exprime à la fois ses doutes et ses certitudes, ses réflexions et ses sensations, au-delà de la vraisemblance et de la raison.

Comment passe-t-on de la virtuosité au déséquilibre ? Comment le plus grand danseur de son temps perd-il pied, physiquement – il ne dansera plus jamais – et mentalement ? Et comment exprimer ce moment, cet entre-deux, cette faille insondable ?

Brigitte Lefèvre et Daniel San Pedro mettent en scène ce monologue en dédoublant le personnage de Nijinski : un comédien, Clément Hervieu‑Léger de la Comédie-Française, et un danseur, Jean‑Christophe Guerri de l’Opéra de Paris, interprètent sur scène la figure de ce danseur d’exception.

Les Trois Coups


Théâtre de l’Ouest-Parisien • 1, place Bernard-Palissy (face au 87, avenue J.‑B. Clément) • 92100 Boulogne‑Billancourt

Réservations et renseignements au 01 46 03 60 44 (du mardi au samedi de 13 heures à 19 heures)

ou sur le site internet : www.top-bb.fr

Métro : ligne 10, station Boulogne - Pont-de-Saint-Cloud

Sortie avenue J.‑.B. Clément, remonter face au nº 87

Tramway : T2 (Issy - Val-de-Seine - La Défense).

Arrêt : Parc-de-Saint-Cloud

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 16:12

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5 décembre 2014 5 05 /12 /décembre /2014 17:19

L’hétéroclite objet visuel de Baro


Par Corinne François-Denève

Les Trois Coups.com


Oubliez Dreyer, Ludmila Mikaël, voire Hjalmar Söderberg lui-même. Au Monfort, Jean‑Pierre Baro propose une déconcertante vision de la pièce suédoise – ironique, postmoderne, postdramatique, sans que le spectateur comprenne bien ce qu’il fallait y voir.

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« Gertrud » | © Christophe Raynaud de Lage

Gertrud, une des rares pièces de théâtre écrites par le Suédois Hjalmar Söderberg, n’est sans doute connue du public français que par l’adaptation qu’en fit, en 1964, un Carl Dreyer vieillissant. La jeune garde de la critique française avait alors considéré comme un chef-d’œuvre le film-testament du réalisateur danois. Jean‑Luc Godard avait ainsi écrit que « Gertrud est égale, en folie et en beauté, aux dernières œuvres de Beethoven. »

La référence musicale de Godard n’est en rien gratuite : l’héroïne de Söderberg est, en effet, une cantatrice âgée d’une quarantaine d’années, donc déjà vieille selon les critères du xixe siècle, et partagée entre trois hommes. Tous trois, comme elle, sont « créateurs » : ces trois hommes sont son mari, le politicien Gustaf Kanning, qui a pour ambition de devenir ministre ; le prometteur jeune compositeur Erland Jansson, son amant du présent ; et le dramaturge à succès Gabriel Lidman, son amant du passé. La partition fine de Söderberg parle subtilement de l’impossibilité de l’amour, de « l’irrémédiable solitude de l’âme », mais aussi de la place de la femme artiste dans la société. Comme Consuelo, comme Adrienne Lecouvreur, Gertrud est une interprète soumise au regard public des hommes, tentant désespérément de maintenir pures ses aspirations amoureuses et artistiques.

En 1996, au Théâtre Hébertot, Gérard Desarthe et François Marthouret avaient confié le délicat rôle de Gertrud à la subtile Ludmila Mikaël. Jean‑Pierre Baro a choisi la même traduction que Desarthe et Marthouret, en l’occurrence celle de Terje Sinding et Jean Jourdheuil. Il est peu de dire, toutefois, que l’interprétation que Baro fait du texte de Söderberg est radicalement différente.

Un théâtre d’images et d’hommages

Revendiquant à l’envi, dans le dossier de presse, une recherche de « l’intemporalité », Jean‑Pierre Baro glisse en premier lieu dans sa mise en scène toute une séries d’effets qui l’ancrent définitivement dans ce qu’on appelle sans doute abusivement « le théâtre contemporain ». On y trouvera dès lors une très belle scénographie faite de noir, de blanc et de gris. Les images sont magnifiques, ainsi de cette neige poudreuse qui recouvre les vitres, puis qu’on enlève, révélant de cette manière des miroirs, ou une « maison de verre » qui montre aux yeux de tous le drame intime qui se joue dans l’intérieur bourgeois des Kanning. Un lustre monte et descend, lentement et joliment. Les meubles sont du pur design scandinave, chic et élégant, à la mode des années 1950 à Södermalm ou des bobos parisiens de 2014. On entend la Callas chanter des airs de Manon Lescaut et d’Adriana Lecouvreur. D’ailleurs, Gertrud n’est plus une cantatrice : c’est une chanteuse de jazz à la voix fragile, comme Lisa Ekdahl ou Fredrika Stahl, si on veut garder la touche scandinave. Enfin, on voit des corps nus s’étreindre et se mordre sur scène.

Il y a donc du Pierre Soulages et du Darren Aronofsky (les blancs et les noirs), du Braunschweig (la maison de verre ?), du Sivadier (le lustre), de l’Ostermeier (il nous a bien semblé reconnaître les fauteuils du Mariage de Maria Braun, présenté à Avignon cet été). Un grand syncrétisme, par conséquent, ou un hommage à des esthétiques mêlées, ou plutôt des renvois visuels dont on peine parfois à saisir la cohérence, ou tout bonnement le but. On entend des airs classiques, en play-back, mais aussi du Johnny Hallyday, bizarrement absent, d’ailleurs (pas assez « culture légitime » ?) des airs mentionnés dans le programme. Mais le Requiem pour un fou, pour figurer, sans doute, que Gertrud les rend tous « fous, fous d’amour », est-ce si original ? C’est surtout un peu étrange, en soi, et pour une raison très simple : dans une pièce où l’héroïne, Gertrud, incarne la musique, l’usage de celle-ci est curieusement peu nuancé, et toujours lourdement illustratif. Quant à la nécessité de montrer sur scène la passion par l’exhibition de deux corps qui luttent, avec force bruits divers, on laisse le spectateur seul juge.

Ceci n’est pas Gertrud

Pour aborder Gertrud, Baro semble avoir fait le choix du détour, de l’ironie, du « méta » – ou du postdramatique, du postmoderne, en un mot de tout ce qui pourrait faire écran avec la pièce de Söderberg. La première scène pourrait donner la clef d’une interprétation : sur le plateau, éclairée par un projecteur, une cantatrice en robe noire pailletée chante un air d’opéra. Puis on s’aperçoit qu’elle chante en play-back, que ses gestes de « diva » sont aussi faux que sa voix : la cantatrice joue à l’être, mais, très vite, elle lâche son micro, enlève sa robe, se présente nue devant le public, avant de revêtir une confortable tenue d’intérieur. Dans ces conditions, ceci n’est pas Gertrud.

Le spectateur se voit donc promené sur des chemins radicalement contraires, et terriblement troublants. Par exemple, au commencement de la pièce, une musique forte vient scander ses effets un peu mélodramatiques (arrivée de l’ancien amant, annonce d’une lettre). On pense à Douglas Sirk, ou aux notes de Georges Delerue, qui magnifient ce drame désuet qu’est le Mépris. Gertrud-Bardot, pourquoi pas ? Mais l’effet s’arrête, sans qu’on sache pourquoi. Au début de la pièce, également, lorsque l’héroïne s’adresse pour la première fois à son mari, « Gustav », c’est en faisant sonner l’étrangeté de son nom, comme dans une célèbre publicité pour des biscottes suédoises. Le public rit. Mais de qui/quoi se moque-t-on ? Plus tard, de même, au moment où il s’agit de proposer une tasse de thé à sa belle-mère, le personnage de Gertrud prononce sa phrase de manière grotesque, boulevardière, déchaînant de nouveau les rires. Pourquoi ? Parce qu’il y a quelque chose de la comédie bourgeoise dans la pièce de Söderberg ? Mais qu’Hedda Gabler soit une sœur nordique de la Môme Crevette, Alain Françon l’avait déjà montré. Et cela conduit sans doute le spectateur sur une fausse piste : lorsque Gertrud, ébranlée par la présence de son amant volage, n’arrive pas à chanter sa chanson, secouée d’un rire nerveux qui va l’amener au bord de l’évanouissement, le public s’esclaffe, vraisemblablement entraîné par les effets « comiques » du début.

Miroirs

Tonin Palazzotto, en Gustav Kanning, semble avoir choisi la voie du neutre, et pas de la bête politique. Elios Noël, en Erland, est un avatar de l’amant de lady Chatterley, bien plus fruste que D.H. Lawrence n’aurait jamais osé le décrire : il joue l’animal sensuel, sans qu’on comprenne jamais, en dépit des chairs exhibées, ce qui peut bien attirer en lui Gertrud. Celle-ci a le physique juvénile de Cécile Coustillac : là où Gertrud avait le ventre vide de la femme quadragénaire qui a perdu son unique enfant, c’est le corps plein et solide de cette jeune femme qui se donne à voir, entre cris et chuchotements. Seul sans doute, Jacques Allaire, en Gabriel Lidman, parvient à tirer son épingle du jeu. Si on excepte la scène gênante, où, en caleçon, il est censé dénoncer l’hypocrisie du monde, il réussit, presque par miracle, à émouvoir dans le troisième acte, en créateur dépassé, écrasé par son œuvre. Quant à Michèle Simonnet, elle ne fait malheureusement que passer, apportant un peu de calme dignité.

L’hétéroclite objet visuel de Baro se heurte ainsi à une question essentielle : pourquoi s’est-il donc attaqué à Gertrud ? Qu’y a-t-il lu qui l’a intéressé au point de vouloir monter cette pièce ? Qu’a-t-il souhaité nous dire ? Car Gertrud parle aussi de l’art, et des artistes. La vision qui en est donnée est bien troublante – tandis que le programme insère une feuille (toujours bienvenue en soi, évidemment) sur la lutte contre l’accord du 21 mars. Baro affirme désirer « tendre un miroir » au spectateur : à force de multiplier les images, les miroirs, on ne sait trop (à) quoi réfléchir. 

Corinne François-Denève


Gertrud, de Hjalmar Söderberg

Traduction de Jean Jourdheuil et Terje Sinding

Adaptation et mise en scène : Jean-Pierre Baro

Avec : Jacques Allaire, Cécile Coustillac, Elios Noël, Tonin Palazzotto et Michèle Simonnet

Le Monfort (grande salle) • parc Georges-Brassens • 106, rue Brancion • 75008 Paris

01 42 65 90 00

http://www.lemonfort.fr/agenda-programme/gertrud

Du 25 novembre au 13 décembre 2014, du lundi au samedi à 20 h 30

Durée : 2 h 10

Tarifs : 10 € | 12 € | 16 € | 25 €

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4 décembre 2014 4 04 /12 /décembre /2014 17:08

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